Stellantis a annoncé un investissement dans la société Lyten, afin de mettre au point une batterie lithium-soufre, qui doit faire gagner du poids aux voitures électriques.

Stellantis, le groupé né de la fusion entre Fiat et PSA, va investir dans Lyten. Cet investissement doit aider la start-up californienne à mettre au point son graphène trois dimensions, un « supermatériau » qui pourrait être appliqué dans des batteries lithium-soufre pour les voitures électriques.

Ces batteries ont plusieurs avantages. Déjà, elles n’utilisent ni nickel, ni cobalt, ni manganèse, ce qui donne selon Stellantis « une empreinte carbone estimée à plus de 60 % inférieure à celle des meilleures batteries actuelles ». Lyten promet en effet une matière neutre en carbone. Les matières premières utilisées se trouvent en Amérique du Nord et en Europe, ce qui faciliterait la production des batteries sur les deux principaux marchés du groupe.

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De plus, les batteries lithium-soufre ont une densité énergétique doublée par rapport à la chimie lithium-ion. La technologie doit ainsi corriger un des gros défauts des batteries actuelles : leur poids. La technologie lithium-soufre est promise nettement plus légère, ce qui est une bonne nouvelle pour réduire la masse de la voiture et donc ses consommations.

Pour Carlos Tavares, patron de Stellantis, « la batterie lithium-soufre de Lyten pourrait être un élément essentiel à l’adoption à grande échelle de véhicules électriques dans le monde entier ». Aucun commentaire sur les coûts n’a toutefois été fait.

L’entreprise américaine a commencé à produire son innovation à une échelle expérimentale. Elle lancera de premières applications commerciales en dehors du secteur automobile d’ici la fin de l’année. Pour des batteries dans les voitures de Stellantis, il faudra attendre la fin de la décennie.