La congestion aux bornes de recharge les week-end d’été est un sujet à sensation. Pour faire le point sur la réalité, nous sommes allés à votre rencontre sur la route du soleil.
Les vacances d’été sont attendues de pied ferme par beaucoup. Mais cette période est aussi l’occasion pour certains de faire le point sur les voyages en voiture électrique, sur les routes encombrées des vacances, en faisant les gros titres. Preuve en est avec un récent article de France Info, qui a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. Ces mêmes réseaux qui voient ainsi affluer nombre de commentaires critiquant la polyvalence prétendument limitée des voitures électriques dans ces conditions. Bref, en été, la watture est dans le viseur : aura-t-elle suffisamment d’autonomie avec la clim’ en marche dans les bouchons ? Pire encore, les voyageurs verront-ils la mer avant de tomber en panne sèche ?
Mais au milieu de tout ce battage complètement stérile, une thématique revient constamment : la fréquentation des bornes de recharge et les éventuels temps d’attente avant de pouvoir faire le plein. Car la réflexion théorique est rapide pour les néophytes : le nombre de voitures électriques augmente plus vite que celui des bornes de recharge rapide, et les ravitaillements sont plus longs qu’avec les thermiques.
Bien que nous écrivons le contraire à longueur d’année, nous avons cette fois pris la décision de démêler le vrai du faux sur le terrain, sur l’autoroute A7, l’une des (sinon LA) autoroutes les plus fréquentées, l’un des pires jours de l’année selon Bison Futé. L’occasion d’observer, douze heures durant, la situation aux stations entre Lyon et Orange, les habitudes des automobilistes en matière de recharge et de recueillir vos témoignages. Et nous avons eu de nombreuses surprises.
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L’autoroute A7, nous la connaissons bien. Et c’est notamment le cas en cette période de l’année, où les premiers embouteillages se forment tous phares allumés. Cette année encore, il n’y a pas d’exception : alors que le soleil ne s’est pas totalement levé, de nombreux conducteurs prévoyants sont déjà sur les routes et les premiers bouchons se forment à partir de Chasse-sur-Rhône, au sud de Lyon. Dans le flot de la circulation, les électriques sont de plus en plus nombreuses. A la majorité de véhicules provenant des pays nordiques s’ajoutent maintenant davantage de Belges ou de Français, aussi nombreux à franchir le pas. C’est le cas de Christophe et de sa famille, originaires de Charleroi, que nous avons rencontré à l’aire de Saint-Rambert-d’Albon, alors qu’il s’apprêtait à reprendre la route au volant de sa Renault Megane e-Tech : « c’est devenu tellement facile de traverser la France. Mais on préfère s’y prendre tôt pour éviter le monde sur la route », déclare-t-il.
Ici, la volonté est de vouloir éviter du mieux que possible les embouteillages à venir et les fortes chaleurs, plutôt que d’être sûr de trouver une prise disponible. Pourtant, cette station de six stèles affiche complet aux premières lueurs du soleil, avec un parterre hétéroclite de voitures électriques. Cependant, malgré le flot incessant de véhicules allant jusqu’à créer un bouchon à l’entrée de l’aire, aucune voiture électrique n’aura attendu son tour. Mais force est de constater que la rotation manque cruellement de fluidité. De quoi allumer Vincent, propriétaire de Kia EV6 et passionné de la plateforme e-GMP s’il en est : « si tout le monde roulait en EV6, ce serait beaucoup plus disponible ! », scande-t-il.
Reste que ce n’est pas tant le temps de recharge que l’observation de bonnes pratiques qui compte ici. Car si un autre propriétaire de Kia EV6 (décidément) a décidé de faire le piquet à côté de son auto avant de la débrancher pour la parquer plus loin pour prendre son petit-déjeuner, d’autres ont fait le choix de rester. Preuve en est avec cette famille à bord d’une Porsche Taycan Cross Turismo, qui continuera de déguster des pains au chocolat sur le capot du break alors que la courbe de recharge catastrophique en fin de charge (34 kW de puissance à 86 % de batterie) monopolise inutilement une place. Ou bien ce Volkswagen ID.4 qui, en plus d’avoir été branché trop tôt, est resté garé avec une batterie à 100 % ! Un moindre mal compte tenu de la faible fréquentation à ce moment, mais on aura du mal à croire à un lien de cause à effet.
9 h 00 : c’est le rush… aux pompes à carburant
Près de 1 h 30 et 95 km plus tard, nous voilà sur la célèbre aire de Montélimar, de loin la plus grande d’Europe et la plus fréquentée avec des pics à près de 70 000 personnes par jour à cette période. Malgré l’affluence soutenue (là encore, l’entrée crée des bouchons sur l’autoroute) et les 1 300 places de parking, les sept bornes Ionity (dont une tri standard) ont de quoi faire sourire. Voilà qui a sans doute motivé Vinci à engager des agents aux bornes pour accompagner les électromobilistes et gérer les flux : « on veille à laisser des places libres pour les électriques et on demande aux gens de ne pas dépasser les 80 % de charge. Une fois la charge terminée, on guide les personnes vers nos collègues et d’autres places de parking », nous précise l’agent sur place.
Ce propriétaire de voiture électrique de continuer : « j’ai chargé ce matin au Supercharger Tesla, il restait à peine quatre bornes libres. Là, il y a moins de monde ». Voilà qui confirme notre impression : le rush tant fantasmé par certain n’aura pas eu lieu au moment de notre passage, avec même une fréquentation à peine inférieure à celle de notre premier arrêt. Au contraire de la station-service juste en face, qui ne désemplit pas. Certes, la rotation est logiquement bien plus rapide, mais les esprits sans doute en manque de caféine commencent visiblement à chauffer si l’on en croit les coups de klaxon incessants.
Reste que nous observons une constante : les taux de charge des voitures avant de commencer la recharge sont bien trop hauts. Car si ces agents et la signalétique indiquent aux conducteurs de ne pas dépasser les 80 %, au risque de perdre du temps et de monopoliser une borne, ce type de recharge d’appoint n’est finalement pas plus rapide et prend plus de temps qu’elle ne le devrait. L’avantage qui consiste à faire le plein pendant des temps morts devient ici un inconvénient pour tous, notamment sur ces stations faiblement dimensionnées.
Recharges sur autoroute : vers un service de conciergerie ?
En moyenne, une recharge de 10 à 80 % réclame 30 minutes. Soit moins lorsqu’il n’y a besoin de récupérer autant d’électrons. Mais voilà, sur une aire, le temps passe vite, surtout si l’on veut souffler. Penser à traverser la station pour aller déplacer sa voiture est inconfortable, surtout que la recharge ne coûtera pas plus cher avec une facturation au kWh, et non plus à la minute.
Un service de conciergerie automobile pourrait donc avoir du sens aux stations de recharge, avec un opérateur qui se chargerait de déplacer la voiture lorsque celle-ci est suffisamment rechargée, à tout le moins jusqu’à 80 %. Dans cette parenthèse idyllique, nous pourrions aussi imaginer des services complémentaires comme le nettoyage du parebrise ou le contrôle de la pression des pneus. Bref, sur le papier, l’idée est séduisante. En pratique, cela aurait un prix que sans doute peu de conducteurs accepteraient de payer.
12 h 00 : le calme plat à Mornas
Cela a été le sujet de notre discussion avec un conducteur néerlandais de Volkswagen ID.4 à la station Ionity flambant neuve de Mornas. Celui-là même qui, 130 km plus au nord, à l’aire de Saint-Rambert-D’albon, a fait le choix de squatter une borne jusqu’au plein complet, avant d’arriver ici avec 70 % de batterie : « j’en ai que pour quelques minutes mais j’en profite pour récupérer de l’autonomie » nous précise-t-il. Il repartira effectivement dix minutes plus tard tout rond, avec un plein à 80 %, après avoir pris le temps de choisir et d’acheter un sandwich.
Il n’en demeure pas moins que la stratégie a de quoi étonner : s’il ne nous a pas confirmé l’appétit de son SUV, il aurait consommé une moyenne de 17,5 kWh/100 km selon nos estimations. Soit l’équivalent d’une consommation péri-urbaine, à cause des nombreux et longs ralentissements. Voilà qui montre très clairement que, malgré un mercure déjà à 30 °C qui met les climatisations dans les cordes, l’autonomie n’est pas vraiment un problème sur la route des vacances. Bref, là encore, les autos butinent le temps d’une pause, même si la charge de leur batterie n’est pas nécessaire.
Les conducteurs auraient tort de s’en priver sur cette aire gigantesque, où seulement cinq voitures se partagent les 16 bornes haute puissance disponibles. Puis tout à coup, c’est le silence. Et pour cause : peu avant les douze coups de midi, la station est totalement libre pendant une dizaine de minutes ! Si nous avons été surpris, les experts produits diligentés par Volkswagen France, eux, ne le sont plus vraiment : « ce n’est pas la première fois que la station est vide. Entre midi et deux les gens vont arriver, mais là on est sur un creux. La plupart anticipent et rechargent de nuit », témoigne avec précision l’un d’eux.
Présents sur cette aire pour quatre week-end à cheval entre fin juillet et début août afin d’accompagner et d’offrir les recharges aux clients de la marque, leurs retours d’expériences sont précieux : « dans le pire des cas, il reste toujours trois ou quatre bornes de disponibles », affirme le second. Une déclaration qui s’observe rapidement. Entre midi et deux, jamais plus de 50 % de la station ne sera occupée par les voitures électriques. Pourtant, comme toujours, il s’agit là de recharges d’appoint, où ce ne sont pas les puissances de recharge de chacune qui conditionne le temps d’arrêt, mais le temps du repas.
15 h 00 : les Tesla s’invitent chez Ionity
On pourrait penser que cette faible fréquentation sur une aire stratégique serait causée par le non référencement de cette station sur les planificateurs d’itinéraires embarqués des voitures. C’est ce qu’a analysé Didier Pulicani, à la tête du site de Mac4Ever et habitué de ce trajet, après une de nos publications sur les réseaux sociaux. Mais au regard des taux de charge en début de ravitaillement, il apparaît nettement que ces outils ne sont pas, ou peu, utilisés par les automobilistes.
Jean, au volant d’un Tesla Model Y Grande Autonomie, en est la preuve : « je n’écoute plus ce que me propose la voiture. En fait, ça me gonfle de devoir sortir de l’autoroute pour aller au Supercharger. Et puis franchement, le réseau Tesla c’est pas toujours ça. Il y a beaucoup trop de monde et il y a pas mal de bornes en panne », nous indique-t-il, tout en nous montrant sur son téléphone des témoignages d’autres propriétaires de Tesla. Un coup de badge, et la recharge démarre alors que nous lui faisons remarquer qu’il dispose tout de même de 60 % de batterie. « C’est complètement saturé sur l’autoroute, on voulait souffler un peu. L’avantage ici (chez Ionity ndlr) c’est qu’il n’y a pas d’attente. C’est plus cher mais plus pratique. Et puis regardez, il y a encore des bornes de disponibles. Les Supercharger sont plus occupés, et ceux en dehors de l’autoroute sont malheureusement plus squattés par des thermiques ».
Et on ne pourra pas lui donner tort. Car à l’exception d’une seule famille en Renault Megane thermique qui aura osé monopoliser une borne pour pique-niquer à l’ombre, la station n’est pas prise d’assaut. Pourtant, la fréquentation explose sur cette aire de Mornas-Les Adrets située juste après la jonction entre les autoroute A7 et A9 (dans le sens sud-nord) : après avoir patienté cinq minutes pour entrer sur l’aire, les automobilistes découvrent un parking où les places dessinées au sol ne suffisent plus. Voilà qui poussent donc les conducteurs de voitures électriques à se brancher tout en profitant d’une place de parking.
En revanche, cela n’est pas du luxe, ou presque, pour ce conducteur belge de BMW i3 Rex, qui fera le plein de sa citadine avec 6 % de charge restante dans la batterie. Son but : activer le moins souvent possible son prolongateur d’autonomie thermique. Ce qu’il fait depuis des années durant, comme il l’a expliqué les yeux pétillants. Le sourire était cependant moins au rendez-vous pour une propriétaire de Kia EV6, qui a dû changer de place pour pouvoir lancer la recharge : « Ionity, ce n’est pas ça. Ça ne marche quasiment jamais. L’autre jour j’ai dû patienter 30 minutes à côté d’Avignon, pour ne pas pouvoir charger au final ». Visiblement, la fiabilité du réseau fait toujours débat, même si nous n’avons rencontré aucune borne en panne ce jour là.
18 h 00 : le bilan est sans appel
Sur notre chemin du retour, un rapide crochet par l’aire de Montélimar Est n’a fait que confirmer nos premières observations. La tension est réelle sur cette station faiblement dimensionnée, mais il n’y a aucune attente malgré une aire complètement saturée. Sur la route, les embouteillages s’intensifient et il faudra se rapprocher de Valence pour voir la circulation se fluidifier. La fin de journée est là, les voitures sont plus éparses, et la vitesse d’évolution augmente. Sans doute encore suffisamment chargées, les véhicules électriques sautent les étapes pour filer vers Lyon. Si bien que la nouvelle station Electra à l’aire de Latitude 45, au nord de Valence, est vide : au milieu des 14 bornes (pour un total de 28 prises CCS), seul un Kia e-Niro fait le plein ! L’occasion pour nous de découvrir celle qui ressemble à l’une des meilleures stations de recharge sur autoroute : les bornes Alpitronic (aussi utilisées par Fastned) font figure de référence en matière de fiabilité, les possibilités de paiement sont multiples, le prix est attractif (0,59 €/kWh sur les bornes 300 kW), alors que des auvents et des bancs agrémentent le confort d’utilisation.
À lire aussi Climatisation : à combien d’autonomie doit-on renoncer en été ?Ici sonne la fin de notre périple sur le terrain, au plus proche des voyageurs sur l’autoroute la plus fréquentée de France lors de ce célèbre chassé-croisé. Au final, le bilan est sans appel : la prétendue bataille aux électrons n’a pas eu lieu ! Bien sûr, il ne faudra pas oublier d’émettre des réserves. Car si nous avons pris nos précautions pour multiplier les rencontres à plusieurs moments clés de la journée sur un total de sept aires de l’A7, cela ne signifie pas pour autant que les soucis n’existent pas.
Nous savons qu’il y a déjà eu de l’attente aux deux aires de Montélimar à d’autres moments dans l’année, et il serait intéressant de mener une enquête sur les Supercharger Tesla pour confirmer les propos de certains propriétaires. De plus, si une borne est indisponible sur les plus petites stations, cela peut vite créer la pagaille. En tout cas, pour cette première, nous n’avons rencontré aucune file d’attente, ni même de voitures en panne sèche. Voilà qui suffit bien à mettre un coup aux préjugés !
Reste que tout n’est pas parfait dans le monde de la recharge des voitures électriques lors des grandes transhumances estivales. Et ce n’est pas tant l’autonomie (plus que favorisée avec les bouchons) ou la densité et la fiabilité du réseau que l’utilisation qui en est faite qui peut être problématique. Si les taux de charge à l’arrivée sont élevés (on peut aussi supposer que les embouteillages faussent les estimations), plusieurs automobilistes ont dépassé la barre des 80 %. Voilà sans doute la principale cause de congestion aux petites stations ou en cas de plus grosse affluence. La raison : la suppression de la tarification à la minute chez la plupart des opérateurs pousse très certainement les conducteurs à recharger plus que nécessaire. Cela ne coûte donc pas plus cher à ceux qui veulent prendre du bon temps, au détriment de ceux qui en ont vraiment besoin. Nous n’avons pas rencontré cette situation critique ce jour là, mais elle peut arriver.
Voyager sur l’A7 en voiture électrique : nos conseils
Selon le calendrier de Bison Futé, le samedi 5 août prochain est classé noir dans le sens des départs, et orange dans le sens des retours. La circulation sera donc aussi, sinon plus difficile, que lors de notre reportage le week-end dernier. Pour éviter les tracas, anticipez au mieux pour éviter les embouteillages, et préférez prendre la route au milieu de la nuit si vous le pouvez. La température sera plus douce et les bouchons inexistants. Et cela vaut surtout en direction du sud : il est nettement plus agréable de patienter les pieds dans l’eau en arrivant avec de l’avance que dans les ralentissements.
Devoir faire le piquet à côté de la borne et déplacer sa voiture une fois chargée correctement n’est pas des plus confortables lorsque l’on s’arrête pour se restaurer. Pourtant, c’est le comportement à observer pour permettre aux autres de se recharger sans avoir à faire la file d’attente. Si vous l’apprécierez pour vous, pensez à le faire pour les autres. En journée, anticipez donc les conditions de circulation et rechargez le juste nécessaire. Dès lors, n’écoutez que partiellement les planificateurs d’itinéraires embarqués (si votre véhicule en est équipé). Si vous voyagez de nuit et que vous avez besoin de fermer l’œil, préférez dormir en dehors des places dédiées à la recharge des voitures électriques.
Enfin, vérifiez en amont la fréquentation aux stations visées grâce aux applications dédiées comme Chargemap. Privilégiez si possible les aires qui proposent un maximum de bornes rapides pour éviter les tracas. Nous vous conseillerons par exemple de décaler votre pause à l’aire de Mornas, au lieu de celle de Montélimar : seulement 38 km séparent ces deux installations. Avec une Peugeot e-208, une de celles qui a le moins d’autonomie sur l’autoroute, cela correspond à 20 % de batterie avec une vitesse fixe de 130 km/h. Si vous êtes juste et qu’il n’y a pas de bouchons, réduisez votre vitesse. Dans le sens sud-nord, vous pouvez aussi parcourir d’une seule traite les 96 km qui séparent l’aire de Mornas-Les Adrets (station Ionity) de l’aire de Latitude 45 (station Electra). Vous y gagnerez en confort, mais aussi en temps de recharge. Sauf si bien sûr vous adorez plus que tout au monde les nougats de Montélimar.
Comme de coutume, notre analyse à un moment donné et à un endroit fixe ne peut pas être une généralité. D’autres témoignages font état de blocages à des stations un peu partout en France. N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience de voyage en été dans les commentaires, ce qui pourrait aussi aider les conducteurs dans d’autres régions du pays !
visiblement, l’A7 est mieux lotie que d’autres. sur l’A9, entre Montpellier et Narbonne, les aires étaient surchargées, pas de place pour se garer et des bornes en plein milieu des places de parking (donc avec des voitures thermiques garées devant) ! Personne pour réguler quoique se soit.
De mon côté passage sur l’A7 le lundi 31 juillet en Mégane E-TECH, en étant parti la veille de la Région Parisienne.
Même si c’était un lundi, la circulation était très chargée, avec beaucoup de ralentissements et quelques arrêts complets.
On s’est arrêtés à Montelimar Ouest où je craignais l’embouteillage chez Ionity… mais que nenni. Malgré une borne en panne il y en avait encore deux de libre (sur 5). Le vrai embouteillage était chez McDo… 1h10 pour recevoir notre commande ! Du coup la voiture a chargé un peu plus que prévu. On l’a débranchée à 88% à un des rares moments où il n’y avait plus de places libres et quelqu’un voulait charger. Donc pendant 40 minutes de charge pas de problème malgré le peu de bornes.
Idem le même jour lors de la charge précédente sur l’A6 (aire des Chères avec 8 points de charge Engie dont seules 2 à 3 étaient occupés pendant notre arrêt) et de la suivante sur l’A8 (aire de Rousset sur l’A8 – 10 points de charge Shell avec maximum 3 voitures en même temps).
Et quel plaisir de voir TOUTES les aires de service de l’A6 équipées en bornes !
Bref, pour le moment les problèmes des voyages en VE sont les mêmes que ceux des voyages en VT : la circulation et la surcharge aux aires de service (mais pas aux bornes !)
Merci pour cet article ! J’en profite pour partager mon expérience de trajet estival : location e208 à Europcar de Rochefort (agents fort sympathiques d’ailleurs) et trajet jusqu’à Carcassonne par l’autoroute. Voiture chargée, mais roulant en éco et à 120 maximum, aucun problème pour ce trajet. Arrêts réguliers de 5 ou 10 min (toutes les 1h30 à peu près) pour prendre un café ou aller aux toilettes, voir plus long pour manger le midi et on n’a jamais attendu sans rien faire que le véhicule charge (le badge chargemap a aidé pour ne pas se prendre la tête avec les différentes marques de chargeur). Une très bonne expérience.
Retour à Rochefort en passant par Albi (par Mazamet), Limoges puis Angoulême. Aucun problème non plus, l’électrique montrant au contraire une excellent autonomie en montagne en roulant en B. Seul bémol, pas de charge rapide à Rochefort pour l’instant, mais il semble que des Ionity arrivent rapidement.
Reportage bienvenu vu les risques annoncés. Je viens de traverser le sud de l’Allemagne sur A8 entre Kufstein et Karlsruhe aller-retour (900 km). Charges toutes faites sur les supercharger Tesla. Faible frequentation, jamais plus qu’un quart des bornes occupées en pleine journée. Donc très bonne surprise. Mais cela signifie pour moi que nous ne sommes pas encore au point critique où le nombre de VE viendrait submerger les bornes. Voyons les prochains étés cela se produit…ou pas…
Peut être faudrait ajouter un prix à la minute quand la charge atteint 80%?
Cela ferait partir plus vite les voitures. Dans le futur, ça pourrait être très intéressant pour fluidifier.
Bonjour
Je vous remercie pour votre réponse sur la date du reportage réalisé le weekend du 29/30 juillet que vous dites rouge.
Bison futé a classé effectivement en rouge le samedi mais simplement vert le dimanche avec une circulation normale.
Pourriez vous être plus précis SVP sur le jour du reportage : samedi (rouge) ou dimanche (vert avec peu de circulation et donc de besoin de recharge).
Cela a un intérêt primordial sur l’interprétation du test que vous avez eu la bonne idée de faire.
Je vous remercie d’avoir préciser les horaires (6 h du matin au sud de Vienne. Et 12 h a Mornas, qui pour l’avoir tester, n’est pas l’heure où le traffic est intense même un jour rouge). Il serait intéressant que vous puissiez faire le même test au retour du sud entre Lyon et Paris entre 14 et 20h le samedi 19 août, après que les vacanciers aient rendus leur location le matin.
En vous remerciant par avance pour vos tests utiles pour ceux qui s’interrogent a passer à l’électrique.
Bonne journée
Hervé
Existe-t-il ou est il possible de créer un petit soft qui enregistre toutes les X minutes (1 à 5min) la disponibilité des bornes (sur tout ou parti du territoire français)?
Cela permettrai de un vu simplifié des zones et horaire de tension (si il y en a) pour le rechargement de véhicule électrique.
Merci d’avance pour les réponse de la communauté.
Excellente initiative de la part des journalistes d’AP. Je trouve que ce sujet devrait (déjà !) être pris en charge en continu par notre gouvernement, car il décide, avec Bruxelles, du « 100% VE neufs en 2035 », OK, mais les gouvernements européens devraient également suivre, dès à présent, au jour le jour, tant la croissance et l’usage 24/24 fait des réseaux de recharges progressivement mis en place autant que le nombre réels des VE parcourant, de plus en plus, les réseaux routiers majeurs européens, tant en périodes « normales » qu’en périodes « de pointe ».
Est-il possible, vue la vitesse moyenne très réduite sur autoroute « les jours de pointe », que de plus nombreux conducteurs de VE (que de VT) aient également décidé d’emprunter des « voies parallèles » simplement de peur d’y voir tous les postes de recharges électriques aussi « débordés » que leurs pompes à carburants conventionnels ? Quitte à rouler à faible vitesse moyenne ces journées là, ne devient-il tout simplement pas préférable de ne pas emprunter les autoroutes, où la recharge électrique reviendra au prix équivalent de l’essence, et avec les péages d’autoroute en sus, pour ne rien y gagner du tout au final ? Voire même, plus intelligemment différer leurs départs justement hors de ces « jours de pointe » ? C’est pour cela que la présente étude d’AP est déjà très salutaire, mais aussi bien trop incomplète !
Il faut étudier constamment les flots véhicules dans leur plus large globalité = autoroute + réseaux routiers majeurs, en parallèle, sinon ces trafics « parallèles fluctuants » ne sont pas correctement « estimés », au même titre que la réelle proportion (100%)VE/VT empruntant ces mêmes itinéraires, surtout lors des grandes transhumances automobiles. Les conducteurs de VE sont encore « des pionniers de 2035 » et ils calculent davantage leurs déplacements intelligemment, c’est à dire, déjà, en s’évitant tous ces « trajets infernaux » de ces moutons pilotant encore leurs VT « as usual » = « du chaque année, c’est toujours pareil ! ».
Donc, très bien cette étude de la part d’AP, mais il faut rapidement passer à une échelle d’étude nettement supérieure, où la responsabilité DIRECTE des décideurs gouvernementaux doit aussi s’accompagner de budgets et de moyens nationaux efficaces pour en mesurer le réel, en 7/7 et 24/24, et en prévoir correctement les effets potentiels dans ce monde « 2035 », au futur si proche, et ceci, surtout pas depuis les théories de leurs bureaux « hors-sol » et, hélas, totalement désinformés des évolutions rapides du marché effectivement roulant !
Bonjour
Vous présentez cet article comme un test de disponibilité de bornes lors d’un chassé croisé, donc un weekend. L’article est publié aujourd’hui.
Avez vous réellement fait votre test le weekend dernier de chassé croisé, ou est-ce un article de complaisance pour les véhicules électriques réalisé en milieu de semaine avec donc peu de trafic ?
Merci pour votre transparence sur les conditions du test de votre article en nous précisant quel jour il a été écrit.
Merci
Hervé
Parmi tous les conducteurs thermiques qui tournaient indéfiniment pour trouver une place sur les aires saturées, il y en avait forcement qui râlaient de voir les places pour VE vides, en mode « pfff, quel gâchis, ils nous gonflent à créer des places au détriment des thermiques ». Mais parmi ces râleurs, combien y en a-t-il qui, à d’autres moments, critiquent les VE en disant que les conducteurs de VE seront bien ennuyés quand ils devront se brancher alors que les bornes de recharge seront saturées en plein été ? 😄
C’est là qu’on voit le Français dans toute sa splendeur : il est capable de râler parce que les bornes sont vides, et de critiquer les VE le lendemain en disant que le réseau n’est pas dimensionné et qu’il n’a pas envie de passer 1h à attendre une place 🤭🤣
Totalement lunaire le commentaire du gars en Tesla !
Dire que les bornes Ionity sont plus fiables et plus disponibles que les bornes Tesla…
J’ai faillis m’étouffer !
Bon article, merci ! Pratique à partager pour les connaissances un peu récalcitrantes, qui tomberont moins facilement dessus dans leurs fils d’actualité…
Vivement les batteries solides, elles finiront bien par arriver et devraient régler tous ces petits soucis. Quant à compter sur l’esprit civique, autant espérer faire fortune avec des actions Nikola.
Je confirme pour la recharge à bloc sur les bornes, mais je l’ai aussi vu en cas de saturation, à Toulon sur Allier (croisement RCEA N7) de l’attente pendant au moins 10 min sur une plage de 1h30 au moment du déjeuner, et 2 à 3 bagnoles chargées à plus de 90% toujours branchées. Dire qu’il y a 2 ans avec la monoborne du département j’attendais pas, ça a bien changé !
Article intéressant qui passe à coté de l’essentiel.
Dommage que l’auteur, qui connait très bien le marché de l’automobile électrique, et la prédominance massive de Tesla en Europe, à la fois sur les ventes de véhicules (en particulier les ventes de voitures qui voyagent , donc pas des citadines) et sur les bornes de recharge (le réseau de supercharger est numéro 1 et 2 fois plus gros que le deuxième en europe) fassent un reportage sans jamais aller à un supercharger…
De ce fait l’article passe à coté de l’essentiel du trafic de VE sur ce tronçon entre Lyon et Orange, puisqu’il ne fait aucun doute que ces déplacements se font majoritairement en Tesla.
Et il n’évoque Tesla qu’à travers les propos plus que douteux sur leur représentativité et donc la pertinence de les rapporter, de « Jean » qui roule en model Y et qui affirmerait:
1) ne plus utiliser le navigateur de la voiture : le truc le plus incroyable que j’ai entendu. TOUT ceux qui voyagent en tesla (j’ai fait plus de 120 000 km en 4.5ans) savent que le navigateur est le seul moyen de savoir si on arrive à destination. L’estimation de l’autonomie restante en km à coté de l’icone « pile » en haut de l’écran étant plus que farfelue et inexploitable.
2) être gonflé de sortir de l’autoroute : sur ce tronçon d’autoroute , il n’y a pas de supercharger sur les aires. mais sur les autoroutes des vacances d’hiver, par exemple, il y en a. beaucoup.
3) le réseau Tesla c’est pas toujours ça. il y a pas mal de bornes en panne :
Là encore c’est vraiment douteux. Je n’ai vu que deux fois une ou plusieurs bornes en pannes à un supercharger, en 4ans et demi. Ce que rapporte l’article est tout bonnement in-croyable. Je propose de faire un sondage auprès des utilisateurs des supercharger, pour valider ce propos et donc sa pertinence dans cet article. J’ai peut être tord, mais je suis quasi certain que la fiabilité des supercharger est la meilleure de tous les réseaux de bornes. L’auteur de l’article ne sera pas d’accord , puisqu’il a choisi de reproduire les propos de « Jean ». Mais est ce exact ? En particulier par rapport au nombre très supérieur de recharges effectuées sur ces supercharger Tesla par rapport à n’importe quel autre réseau.
Bref, avec quelques ajustements nécessaires, le marronnier de l’année prochaine sera sans doute (et facilement) bien plus réaliste et représentatif que celui de cette année !
Quand je pense que la semaine prochaine, je vais chercher ma tesla à Toulon, je devrais emprunter cette autoroute pour le retour.
Je vais m’arrêter au SC de Montélimar pour dormir à l’hôtel à proximité.
Il me restera le lendemain, plus de 800 kms à faire !
1er grand voyage en VE
Nous verrons bien si TESLA est la hauteur de son rang.
Article très instructif.
Je n’ai pas trop compris cette phrase:
« aucune voiture électrique n’aura attendu son tour. Mais force est de constater que la rotation manque cruellement de fluidité. »
J’ai lu les chiffres en diagonale.
Si il n’y a pas eu d’attente et vu le faible nombre de bornes:
Soit ça veut dire que les gens s’arrêtent moins car les embouteillages est profitable pour la consommation des VE.
Soit le nombre de VE utilisé pour les longs trajets est très faible par rapport au parc thermique.
Bravo à l’équipe AP pour cette initiative. Cela ne fait pas autant des clicks mais aide à montrer un peu le jour à jour avec une VE, on s’arrête plus souvent pour un café que pour une batterie vide. Il faudra juste veiller que le réseau continue de se développer pour assurer que tous soient servis dans la future aussi.
2e expérience de départ en vacances en VE en ce qui me concerne. L’an passé en e 208 pour 400 km via les routes secondaires, il m’a fallu environ 2 fois plus de temps que le même trajet en thermique.
Cette année 600 km en tesla model 3, je retrouve quasiment mes habitudes de voyage en thermique avec le même nombre de pauses, il suffit juste de les optimiser pour s’arrêter où il y a des bornes.
Le différentiel d’autonomie me change la vie et la tesla consomme nettement moins que la 208 sur les routes nationales et autoroutes malgré un encombrement et un poids plus conséquents.
A mon avis Peugeot sait faire de très bonnes voitures mais ne sait pas faire de voitures électriques ! C’est dommage car le comportement routier des Peugeot est toujours au top !
le fameux chassé croisé !
Le compte rendu parfait aurait été d’avoir un pigiste AP sur chaque aire importante toute la journée ! je plaisante bien sur…
De ce que je retiens finalement, c’est que le rush est encore formé par les VT.
Rush au niveau des pompes a essences
Rush au niveau de l’aire en elle-même (parking et affluence)
on ne le dit pas assez mais le boum du nombre de stèles/stations a beaucoup augmenté cette année. c’est tout de meme un enorme chantier dont on sous estime la difficulté…
la prochaine étape serait pour moi de mettre des bornes sur les aires simples (non de service).
Ca permettrait d’avoir une aire « réservé VE » ou la station n’est pas entravée par les installations déjà présentes et peut provoquer une certaine congestion lors de l’affluence.
Le problème est qu’il y a peut de services sur ces aires a par les toilettes.
Et surement que l’arrivée électrique est moins bien dimensionnée
Sachant que la voiture communique avec la borne, il faudrait sans doute une tarification à la min au delà de 80% de charge.
Après, si quelqu’un reste branché au delà de 80% et qu’il est seul à la borne, ou est le pb ? Ça m’est déjà arrivé lors de mes déplacements pro avec la 208 commerciale. Le sandwich triangle devait être trop gros lol
Je rejoint breton38, utilisateur de super chargeur je n’ai eu qu’un fois un borne en panne depuis 1,5 an que j’ai la voiture…
Je viens de faire 3700km ces derniers 10jours (rentré hier soir) exclusivement des recharge au supercharger tesla, pas une seule attente, le planificateur d’itinéraire tesla m’a en revanche renvoyé sur une autre station deux fois à cause de forte fréquentation, ce qui n’a eu aucun impact sur mon trajet…
Je reste pleinement satisfait de ce mode de locomotion 👍🏻
Ce qui marque en regardant les photos de l’article, c’est la diversité des modèles de VE, et je trouve ça très bien. A méditer par ceux qui ressortent à chaque témoignage: « c’est n’importe quoi, il aurait dû s’acheter une TMY ou une MG4 »
Reportage intéressant, déjà pour un parc de VE d’environ 2% en France. Cela montre les prémisses de ce qui va arriver dès que le parc atteindra les 10%. Surtout avec une grosse part avec des VE à petite batterie, qui doivent faire des sauts de puce tous les 180 à 200km.
Pour avoir circulé entre Marseille et Lyon en juillet, en période de fort trafic, je regardais les stations de recharge sur les aires (pour celle qu’on voit de l’autoroute). et je n’y ai remarqué aucune attente… contrairement aux stations essences :)
Ce qui est regrettable c’est qu’il n’y a pas d’affichage à l’entrée des aires avec le prix de base et le nombre de stèles disponibles, parce que tous les VE ne sont pas équipés avec un planificateur efficace, et que tous les utilisateurs de VE ne sont pas des geeks qui jonglent entre les applications.
Quant à Tesla, je roule en TM3 LR, je profite de prix de recharge très bas et d’une expérience de charge sans prise de tête (on branche et c’est tout). Je n’ai jamais attendu lors de mes trajets (et sur le planificateur je n’ai jamais vu de station avec plus de 5mn d’attente), et perdre 10mn à sortir et re-entrer sur l’autoroute ne m’a pas changé la vie (et fait parfois profiter de zone commerciale bien plus intéressante pour un arrêt qu’une aire d’autoroute). J’ai deja vu des bornes en panne, mais ça n’a jamais été un problème.
Bref je préfère m’arrêter sur un superchargeur Tesla avec l’esprit tranquille que sur une aire d’autoroute ou je ne sais pas vraiment ce qui m’attend.
PS: et les ralentissements dans un VE qui suit la voiture de devant tout seul et en silence, c’est quand même bien moins désagréable qu’en thermique ;)
Je rebondis sur les conseils de fin de l’article: sur Chargemap, ce serait un bonne idée de rajouter un filtre sur le nombre de bornes par station. Par exemple, n’afficher que les stations de plus de 4 bornes. A bon entendeur ;)
Très bonne idée d’article, merci pour ce retour de situations réelles rencontrées :)
Pas.mal.de bornes Tesla en.panne…Euh, moi je veux bien mais je suis un gros utilisateur de suc (40kkm/an que d’autoroute) et en 4 an et demi je n’ai vu qu’une seule fois une borne hs, quelqu’un avait cassé la prise ccs….Pas grave il y en avait 27 autres.
Je ne sais pas d’ou il sort ça car sur les forums Tesla c’est plutôt la fiabilité qui est avancée comme.point fort. Et à 0,31€/kWh en HC vs Ionity, s’il roulait beaucoup il comprenait vite la différence sur le portefeuille.
Bref témoignage bizarre.
Aout 2022 sur une aire de l’A7 avec seulement 4 bornes Ionity il y avait un « voiturier électrique » qui gérait l’attente. Au final, avec l’attente pour acheter un sandwich et pour réussir à sortir de l’aire complètement bondée était aussi longue que l’attente pour se brancher..
« si tout le monde roulait en EV6, ce serait beaucoup plus disponible ! »
Eh non!
Comme chez les bâtiments, les opérateurs de recharge font des calculs de puissance, une station ionity avec 6 chargeurs à 350kW par ex a une puissance sous contrat chez Enedis de 570kW, avec des batteries qui soutiennent les charges
Pourtant si 6x ev6 arrivent à 10% elles ne vont surpasser les 100-120kW…
Chez Tesla c’est encore plus exagéré
Cette histoire des 80% est un peu pénible, à la longue.
Ce qu’il faut regarder, c’est n’est pas le niveau de charge de la batterie, mais la quantité en C qui y entre. Certains VE peuvent charger à 3C, quel niveau de charge est-il raisonnable de maintenir ? 2C ? 1.5C ? 1C ? Je pense que pour certaines voitures, la limite serait plutôt à 65-70% si on veut optimiser le temps de trajet
Quand je charge ma i3 de 2016, donc avec la batterie 33 kWh, elle dépasse rarement les 46 kW, mais est encore à plus de 40 kW à 86% et plus de 30 à 92% (ce qui donne 1C).
Dans ces conditions, compte tenu de la faible autonomie de la voiture et de l’optimisation du nombre d’arrêts, il m’arrive d’aller chercher les 94-95%. Ceci dit, je suis toujours à proximité de la voiture et je n’ai jamais fait attendre d’autres utilisateurs.
Comme je n’utilise que les bornes 50 kW, je ne descends jamais en dessous de 50% de la puissance de la borne, même en dépassant les 80%. Pas sûr que tout le monde soit aussi vertueux sur les bornes à 250 ou 350 kW !!!
D’ailleurs, il aurait été intéressant de noter l’occupation des bornes Chademo (qui sont aussi celles qui délivrent le 50 kW) qui risquent de se faire de plus en plus rares. En général, il n’y en a qu’une par station Ionity !
@ la rédac : il serait intéressant de faire un article sur les causes de panne des bornes les plus fréquentes, connaître les moyens mis en œuvre pour la maintenance par chaque opérateur, le taux global de disponibilité…
Un peu étonné de la réaction de certains, qui ne veulent pas attendre : vous pensez vraiment que l’on va dimensionner les stations pour les pics d’utilisation des we de chassés-croisés ? ce serait un beau gâchis de ressources. Il faut trouver un juste équilibre et continuer de s’adapter à la croissance du parc électrique…
Ah… Dans les embouteillages, les VE ne consomment pas assez et leurs utilisateurs ne s’ arrêtent que pour se reposer ou se bouffer le nez avec d’autres estivants.
Voilà qui me rassure pleinement et me fait regretter de ne pas participer à ces grands moments de communion.
Cette année, première fois que j’ai attendu à un Superchargeur : Celui d’Orléans. Tesla avait rajouté des stèles provisoires mais ça n’a pas suffit.
Bon, après j’ai attendu pas plus de 5 minutes. Il y a tellement de Turn Over.
Une fois la charge terminée, il y avait 4 places de dispo. En fait il y a des Rush qui se résorbent très vite.
A Brive-la-Gaillarde, le Superchargeur était constamment plein à 100% mais personne n’a attendu. C’était d’ailleurs assez surprenant le timing parfait entre une voiture qui venait et une autre qui partait au même moment.
Intéressé par l’électrique, j’ai fait attention à la disponibilité des bornes sur mon parcours cet été et c’est vrai que je n’ai pas noté de situation catastrophique (j’ai voyagé le dimanche sur l’A20, une autoroute moins embouteillée mais aussi moins équipée – rarement plus de 4-5 places de chargement dans les aires de repos).
Il est cependant très difficile de juger de la demande et des charges manquées: autour de 13h, les parkings étaient complètement saturés et il n’est simplement pas toujours possible d’attendre son tour sans bloquer le flux continu de véhicules accédant au parking des aires de repos. Combien de VE sont passés devant les bornes et n’ont pas pu s’arrêter? Difficile à dire…
Ce que je trouve intéressant (mais dommage) c’est que les conducteurs finalement ne changent pas leurs comportement et se comporte en VE comme en VT. Ca va forcement tirer le marché vers des voitures à grosse batterie, des charges ultra rapide et des superchargers surdimensionnées.
Sur Tesla c’est intéressant aussi, car ce qui faisait son point fort (les suc, le plug and charge et le planificateur) finalement n’est pas ou plus utilisé. les gens préfèrent rester sur l’autoroute et s’arreter à midi. A suivre sur les prochaines ouvertures de SUC. Est ce qu’ils restent dans les supermarchés ou est ce que Tesla va rentrer dans la course au concessions autoroute? Avec leur statistiques ils vont très vite voir ce qui marche ou marche pas.
Pur finir, on reste à quoi 1 ou 2% des véhicules roulants. Ca va vite coincer si rien ne change.
Voilà un reportage intéressant et bien utile (il reste néanmoins énormément de coquilles qui rendent la lecture un peu difficile). On ne peut pas trop blâmer les utilisateurs d’arriver avec des batteries encore trop chargées car beaucoup de paramètres entrent en compte: état de fatigue du conducteur ou des passagers, besoin d’aller aux toilettes, faim, bouchons sur l’autoroute,… et peut-être encore un peu de stress de la panne sèche ou de se retrouver devant des bornes HS avec 10% de batterie restants. D’ici un an ou deux ce dernier argument aura à mon avis complètement disparu et il serait intéressant de voir si les gens attendront un peu plus longtemps avant de se rebrancher.
Ce n’est pas spécifié dans l’article, mais je suppose que le reportage a eu lieu le samedi 29 juillet ?
Ceci dit, cet été est particulièrement favorable, l’effort d’équipement sur les autoroutes françaises a été spectaculaire. Pourvu que ça dure !
ils ne sont pas habitués ça se voit. Faut etre indulgents, ils ont le « range anxiety », dès le trajet retour ils iront charger plus bas et débrancheront plus tot
De l’attente, j’en ai eu en Suède et c’est vrai que c’est frustrant d’attendre 45 minutes et de voir arriver le gars avec son petit café au dernier moment avec sa voiture à 99%
J’adore l’idée de conciergerie.
La modernité nous ramène au bon vieux « un petit coup sur le pare-brise ? » des films noir et blanc ( même si la population d’insectes diminue ) !
Plus sérieusement, un boulot d’été parfait pour les WE tendus.
Bonjour
J’ai effectué pour la deuxième fois
Le trajet Tarbes Fundao Portugal
Le trajet c’est bien passé pas d’attente aux bornes (peut-être moins de VE en Espagne)
Arrêt sur le réseau Ionity,tesla (câble trop court),Zunder ,Iberdrola
Au Portugal utilisation de la carte opérateur Miio,certaines bornes non répertoriées avec charge map
Ou pas prisent en charges.
Réseaux plutôt calme
Ne cherchez pas l’ombre en Espagne
Ou au Portugal les bornes ne sont pas ombragées.
Arrêt doutes les deux heures
Je remarque aussi qu’en France certaines bornes sont squattées
Par des véhicules thermiques
Ou fourgons prenant deux places .
Parcours en Ariya 63 kw
Moyenne consommation 16kw.
Même avec 400km d’
Autonomie on peut très bien se déplacer sur de longues distance !!!!!
« Et puis franchement, le réseau Tesla c’est pas toujours ça. Il y a beaucoup trop de monde et il y a pas mal de bornes en panne »
Je ne sais pas d’ù il sort cela, le gars, je ne vois quasiment jamais de borne Tesla en panne…
1er grand trajet pour moi bretagne Alsace en Y .
le Mans 2 voiture dont la mienne
Cesson j’étais un peu seul
Château vilain 12h15 j’ai du faire 2 fois le tour du parking ,avant qu’un Scandinave en model S me face signe.
Il y avait un autre fournisseur avec une dizaine de stèle de libre
à notre arrivée,
qui s’est bien remplie le temps de notre recharge ….
Donc 13 h00 cela devait être certainement plus tendu
Arrivée à Colmar avec 17% RAS.
Témoignage intéressant. La prolifération des bornes de recharge c’est une bonne chose, pour peu que la fiabilité soit effectivement au rendez-vous et la recharge disponible pour tous. Je suis étonné par contre sur le constat des bornes Tesla fait par un utilisateur de la marque. Occupation par des thermique et qualité des bornes médiocre (?). Je ne suis pas utilisateur de VE donc je ne que me fier à ces témoignages. Quand je lis que des usagers en thermique squattent les places de charge pour pique-niquer à l’ombre, certes si la moitié des bornes ne sont pas occupées ce n’est pas gênant, mais ça ne me viendrait même pas à l’idée. J’espère sincèrement que tout ça ne finira pas en pugilat lorsque les VE seront plus nombreux. A lire que les gens qui dépassent les 80% de charge sont déjà vu d’un mauvais oeil et aussi ceux qui occupent une borne juste pour gagner 10% (pourquoi pas juste le temps d’aller acheter un sandwich ou la pause vidange) mais bon pendant ce temps d’autres attendent peut-être. On voit également que cela permet aux gens de discuter, d’échanger sur leur expérience propre, c’est le côté intéressant de l’attente. Pourvu que la bonne ambiance perdure, car les incivilités sont nombreuses de nos jours et la patience n’est plus, hélas, un trait de caractère contemporain.
Bon article et bonnes vacances à Moteurs Ecologiques! Bon ben moi je vais en Sardaigne pas en électrique évidemment !première étape en flixbus et qui roule à l…….l’huile de colza !!!!mine de rien j’étais content que ce bus polluait moins on avance!
Un article conforme à la réalité ; il n’y a pas saturation du réseau en jour d’affluence normale.
Article intéressant car vous vous êtes confrontés à la réalité. Je pense que les fournisseurs d’électron finiront par trouver une tarification dissuasive mêlant la recharge au kilowatt jusqu’à 80% puis à la minute ensuite, surtout sur les périodes annuelles les plus critiques.
Pour le taux d’occupation lors des périodes chargées, j’ai pu voir plusieurs tableaux sur un talk EV de la chaîne EV qui montre sur une journée de départ en vacances qu’il y a toujours des bornes de libre indépendamment du fournisseur d’électron avec à de rares exceptions la totalité utilisée;
concernant Tesla et les superchargeurs ces tableaux montraient en effet un très fort taux de bornes indisponibles contrairement aux autres fournisseurs.
les aficionados de la marque américaine auront peut être du mal à l’accepter mais le récit de votre automobiliste semble plutôt le confirmer.
un article plus spécifique par autoroute et fournisseur avec cette étude d’affluence serait le moyen de mettre un coup de pieds dans la fourmilière et rétablir ou non la vérité sur ce problème.
même si votre expérience ne donne le reflet que d’une situation donné à un moment donné elle a le mérite d’exister Bravo.
c’est ce genre d’article qui est utile en ce moment ou de plus en plus de personnes se dirigent vers l’electrique
Congestion non, mais de fois des mauvaises surprises… pour la 1er fois j’ai eu des stèles des SuC qui ne lançaient pas le charge (des v3), sur les 10 recharges que j’ai fait sur des SuC en Juillet, 3 ont merdés à cause de ce genre de chose.
Je suppose que les SuC ouvert a tous n’ont pas aidé et que certains véhicules ou conducteurs ont mis certaines stèles en état étrange. Par contre plus de numéro pour joindre le service associé écris sur les stèles… dommage.
Les rares fois où j’ai essayé des bornes hors tesla de façon « opportuniste » s’est pas bien passé, car sur 8 prises CCS Engie en allant vers Oléron, seules 3 fonctionnaient… Entre les idiots qui appuient sur le coup de poing de sécu (bravo …) qui fait que la borne est définitivement hors service, même si on réenclenche, ou les bornes qui merdent … bah ça fait autant de points de recharges HS.
Donc lors du chassé croisé du 14 juillet pas de pb… mais des fois des SuC « un peu chargés » genre celui d’Orléans, qui malgré les 4 bornes ajoutées j’ai dû attendre 3 minutes pour m’y connecter.