Les constructeurs chinois sont sur le devant de la scène, y compris les plus petits. La start-up LeapMotor serait ainsi en discussion avec Stellantis pour la mise en place d’une coopération technologique.
Naguère distancés sur leur propre marché, les constructeurs chinois ont profité de l’explosion du marché de l’électrique pour reprendre l’avantage. Avantage qu’ils tentent aussi de pousser à l’export.
Les constructeurs étrangers semblent dépassés par les événements et les états-majors étudient toutes les solutions pour contrer, voire survivre. Certains patrons, comme ceux de Ford ou Honda, ont même publiquement confirmé que leurs rivaux chinois avaient une avance technologique notable…
Dans ce contexte, plusieurs constructeurs européens envisagent de se rapprocher d’un acteur chinois. C’est le cas du groupe Volkswagen qui a confirmé il y a quelques semaines des accords avec Xpeng et SAIC. Ces accords verront arriver dans quelques années des modèles des marques Volkswagen et Audi basés sur des technologies chinoises.
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Dans le même esprit, Stellantis étudie vraisemblablement un rapprochement avec LeapMotor. Ce dernier avait indiqué il y a un mois être sur le point de vendre ses technologies à un important groupe étranger…
Le groupe franco-italo-américain est dans une posture délicate sur le plus gros marché mondial. Du côté des marques ex-PSA, la chute des ventes s’est amorcée bien avant la progression des constructeurs chinois pour arriver à des niveaux particulièrement bas. Du côté des marques ex-Fiat/Chrysler, la coentreprise avec GAC qui produisait les Jeep a été purement et simplement fermée.
Pour Stellantis, un accord avec LeapMotor, qui bénéficie d’une bonne image sur le marché, pourrait permettre de commercialiser des SUV ou berlines électriques plus adaptés aux besoins des clients chinois en réduisant l’investissement. Reste à savoir pour quelle marque : Peugeot, Citroën, retour d’une autre marque ?
Face à cette option « de la dernière chance », se posera à nouveau la question de l’intérêt pour le client chinois, très informé et avide de nouveautés. Choisira-t-il d’acheter l’authentique Leap avec son image moderne ? Ou optera-t-il pour une Peugeot/Citroën/etc associée à une image de marque de l’ancien monde, dont il saura très bien que la technologie est celle de Leap…
Actuellement dans la banlieue de Shanghai, c’est clair que les véhicules Stellantis sont carrément absent. Les Tesla Model 3 et Y pullulent (oui…), des Polestar a droite et à gauche, des BYD un peu partout… et plein d’autre marques de VE que je n’arrive pas a identifier… roulant dans les rues il y a… 6 VE sur 10 voitures qui roulent.
Encore pas mal de thermique pour les « petits » camions, mais j’en vois de plus en plus en électrique. En 4 ans (donc depuis 2019) tout a évolué… les véhicules européens sont moins en moins présent, les véhicules chinois ont raflé la clientèle.
Du coup Stellantis qui a tjrs voulu se goinfrer en Chine (et qui a tjrs eu du mal) veux rattraper son retard… bon courage… parce que ça va être dur de placer les véhicules que Stellantis a en Chine, très dur…. ne serait-ce pour les conditions climatiques qui sont légèrement plus « violentes » qu’en Europe…
Ce serait plus malin de se rapprocher des coréens Hyundai/Kia qui eux ne voleront pas leurs secrets industriels et Stellantis construira enfin de vrai VE…
Stellantis au bout du rouleau, il n’y a pas d’issue dans la chute au niveau de retard qu’ils ont accumulé. Tant de retard et seulement il commence à se préoccuper de leur approvisionnement en lithium aujourd’hui! Ça va plutôt très mal.
Quelle tristesse. Et dire que Tavares touche des dizaines de millions d’euros chèque année et être autant dénué de vision.
Seul Herbert Diess semblait avoir compris le sort qui attendait les vieux constructeurs automobiles s’ils ne réagissaient pas.
Hélas pour lui, on connaît la suite.
Au vu de tous les rapprochements récents des marques occidentales avec les constructeurs de l’Empire du Milieu, le constat semble simple:
Les chinois ne sont pas en train de gagner…ils ont déjà gagné.