La Rolls-Royce Spectre et le PDG Torsten Müller-Ötvös
Après son premier modèle Spectre, Rolls-Royce songe à l‘hydrogène pour ses futures voitures de luxe sans émission à l’échappement.
Comme la quasi-totalité des constructeurs, Rolls-Royce a choisi l’électrique pour démarrer sa transition vers les voitures dites “zéro émission” à l’utilisation. Premier essai, son coupé Spectre a misé sur la technologie de la batterie, afin d’annoncer 520 kilomètres par charge. Mais c’est lourd, 700 kg de batteries, faisant tutoyer le bolide avec les 3 tonnes.
Son PDG est donc ouvert à l’alternative hydrogène, mais pas à combustion évidemment. “Je pense qu’un moteur à combustion hydrogène n’est pas du tout là où je veux regarder, car cela a déjà été testé auparavant”, confie Torsten Müller-Ötvös à Autocar, “si l’hydrogène est utilisé à l’avenir, ce sera via des piles à combustible.”
Le dirigeant rappelle que “la pile à combustible n’est pas très différente d’une batterie, c’est juste comment vous vous approvisionnez en énergie”. Précisons tout de même que l’électricité peut être utilisée telle quelle, alors que l’hydrogène doit être produit puis stocké et retransformé à bord avant d’alimenter le moteur.
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Mais il faut retenir que c’est la maison mère, BMW, qui permettrait de concocter une Rolls-Royce à hydrogène. Le constructeur allemand dispose déjà d’une belle expérience sur le sujet. En effet, après la Série 7 des années 2000 (à combustion), il lance tout juste une petite série de BMW iX5 Hydrogen. Ce SUV développé avec des piles Toyota vise ensuite une future production en 2025.
Le problème selon le PDG de la firme anglaise reste le réseau de stations d’hydrogène. Il avoue que l’électrique possède ici “son énorme avantage”. Müller-Ötvös dit donc “Pourquoi pas ?” et étudie encore quand le moment sera opportun. La décision ne devra pas trop tarder entre hydrogène et batterie, car l’ensemble du catalogue Rolls-Royce sera électrique en 2030.
Slogan des voitures à pile à combustible « L’énergie est notre avenir, gaspillons la » car pour la même autonomie, il faut trois fois plus d’électricité que celle mise dans une batterie
On en reparlera dans 20 ans quand l’électricité sera tellement abondante qu’on pourra la gaspiller aisément
Quand il auront fini de réfléchir, il pourront fermer boutique.
Encore des futurs ouvriers qualifiés au chômage grâce à une direction qui refuse de se remettre en question..et mise tout sur une chimères..
Les Rolls sont-elles des poids lourds, dont on constate chaque jour l’engouement grandissant pour l’utilisation de dihydrogène soit comme combustible soit pour leur PàH ?
Normalement, c’était les Bentley des années 1930 qui étaient qualifiées ainsi !
Il y a sans doute une double logique marché pour une Rolls H2, les lieux de vente sont aussi ceux qui développent des filières de production d’hydrogène « vert » car ils investissent lourdement dans l’énergie renouvelable, l’état d’esprit des clients peut peser aussi.
Il faut voir là une cohérence technologique avec les travaux de BMW.
Enfin, même si c’est plus éloigné, Rolls-Royce, le motoriste, est l’un des industriels les plus en pointe pour la transition des turbines du kérosène à l’H2.
Même les poids lourds abandonnent l’H2, c’est bien qu’il y a une raison ???
Certes, on sait bien que le rendement (conso d’élec multipliée par 3 sur la totalité du cycle), n’est pas le soucis de Rolls ;;, mais par contre pour l’approvisionnement !!!
Et puis, dans tous les bons palaces, il y a des bornes pour les Tesla plaid !!!