Hopium va recevoir du soutien de la région Normandie pour continuer à développer sa voiture à hydrogène. La situation de la start-up française reste toutefois alarmante.

La voiture à hydrogène made in France, Hopium Machina, est en danger avec des finances dans le rouge. L’année 2022 a été très difficile pour la petite start-up, qui avait impressionné au Mondial de l’Auto en octobre. En effet, la voiture française s’était montrée sur un grand stand et avait fait sensation auprès du public.

Mais derrière cette belle vitrine qu’est le prototype de la Hopium Machina, la situation n’est pas reluisante. D’après Les Échos, la jeune firme a perdu 9,5 millions d’euros lors du seul premier semestre 2022. Le quotidien révèle que les liquidités disponibles au milieu de l’année dernière étaient de 20 000 euros, contre 4,9 millions en juin 2021.

Cela confirme la difficulté de lancer une entreprise dans le domaine de la voiture électrique, qu’elle soit à pile à combustible, ou qu’elle s’aide d’énergie solaire. En effet, Sono Motors a annoncé hier abandonner sa voiture électrique à panneaux solaires.

Des aides nécessaires pour survivre

Du côté de Hopium, ce n’est pas le clap de fin, mais il faut des partenaires pour survivre à long terme. C’est pour cela que la Normandie vole au secours de la firme. La région dans laquelle l’usine de la marque doit s’installer à l’avenir a ainsi débloqué deux millions d’euros.

Ce coup de pouce prend la forme d’un prêt à taux nul remboursable au bout de 18 mois. Il devrait aider l’entreprise à faire les investissements nécessaires à l’évolution à court terme de son projet.

« Au travers de cette aide exceptionnelle qui doit permettre à l’entreprise de poursuivre sa croissance dans un marché mondial très concurrentiel, la région réaffirme sa volonté de soutenir le développement industriel de son territoire et de porter une véritable ambition pour le rayonnement de la filière hydrogène normande », a déclaré Hervé Morin, président de la région.

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