En proie à des difficultés financières depuis plusieurs mois, la start-up Hopium est en train de jouer sa survie.
Via un communiqué, Hopium annonce son placement en redressement judiciaire : « par jugement en date du 19 juillet, le Tribunal de commerce de Paris a ouvert au bénéfice de la société Hopium une procédure de redressement judiciaire pour une période initiale de 6 mois (jusqu’au 19 janvier 2024), éventuellement renouvelable pour 6 mois ».
Pour rappel, Hopium est une nouvelle marque haut de gamme française spécialisée dans l’hydrogène. Ou du moins espère le devenir, car la start-up connait des difficultés financières. Hopium a perdu près de 24 millions d’euros en 2022, après avoir perdu 8 millions en 2021. Pour faire des économies, l’entreprise taillait déjà dans ses effectifs au printemps 2023, 35 salariés ayant quitté la société via une rupture conventionnelle collective.
Hopium indique que la procédure le place « sous la protection du Tribunal en gelant l’ensemble des dettes antérieures au 19 juillet. Celles-ci seront remboursées dans le cadre du plan de continuation que la société entend soumettre au Tribunal durant la période d’observation ».
Le constructeur indique en même temps qu’il a trouvé le moyen de se financer auprès d’Atlas Special Opportunities. Cet apport d’argent frais « vise à permettre à la société de poursuivre son activité sur les 12 prochains mois et de développer sa pile à combustible ». Il confirme que sa priorité est de mettre au point sa pile à combustible avec l’objectif d’avoir un prototype d’ici un an, pile qu’il espère mettre en vente avant son premier modèle. La commercialisation de la berline Machina semble donc prendre encore du retard.
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Entreprise subventionnée par nos impôts. On a payé pour une technologie inadaptée au véhicule personnel. Encore de l’argent public gâché. On adore ça en France
Game over.
Le projet était claqué d’avance.
Assis sur un suppositoire (fut-il design) de 700bars extrêmement encombrant (généralement des berlines de taille paquebot mais avec des coffres riquiqui et 4 places), mouaif. Sans parler de devoir développer des infrastructures coûteuses et encombrantes d’approvisionnement et de distribution, … ou de la production d’hydrogène fait qu’il faut 3x plus d’énergie pour rouler sur un kilomètre qu’un VEB (ne pas me parler de la version verte, j’ai les lèvres gercées).
L’hydrogène pour les VL c’est l’espoir des homothermicus rêvant de pouvoir « faire le plein » comme au temps des moteurs à jus de dinosaures alors qu’une routière à batterie fait déjà super bien le taf. Bisous les mecs à la prostate en béton qui ne pose pas le pied à terre sur 1000 bornes, des vrais, des durs……. des mythos (dangereux qui plus est, car ne respectant pas les temps de pause).
Bon, les USA ont Elon Musk, nous c’est plutôt Croûton Musqué… dommage.
Au moins on sait ce qu’ils avaient fumer en créant la startup.
Il y en a qui ont du toucher un pactole à « bosser » dans cette boite, probablement même sans rien faire de concret.
Faut il vraiment s’étonner ?
A ranger avec la longue liste des pompes a subventions française comme l’hybride air de PSA …
Dommage elle était jolie
Djebbari n’est pas appelé en sauveur de ce vaporware ?
Par nature, un développement de véhicule premium basé sur une technologie connue n’aurait pas dû pouvoir percevoir un seul euro d’argent public. Qu’attendons-nous pour porter plainte contre les décideurs qui ont accordé ces subventions ?
Dans un an liquidation. Fin d’une histoire qui n’aurait jamais dû mobiliser autant d’argent public alors qu’elle etait une suite de buzz médiatique et d’interets de société de la sphere du pétrole (grenwashing) basé sur un concept de la voiture privée à H2 qui est techniquement mort depuis 20ans, contrairement aux batteries Li.
Encore un nouveau « constructeur » qui va couler avant d’avoir produit une seule voiture, et pomper un max de subventions, aides et investissements… Que d’argent, notamment public, gâché